Association pour le Contrôle de la Radioactivité de l’Ouest

Le seuil d’évacuation trop élevé, jamais débattu, reste un défi. Alors qu’il faudrait évacuer une population plus large, les autorités veulent permettre le retour dans la zone des 20 km, là où la contamination le permet. C’est toujours cette limite de 20 mSv/an qui sert de critère.
Les autorités pensent qu’elles pourront décontaminer de larges portions des territoires contaminés. Mais pour le moment, il n’existe aucune technique efficace ni lieu d’entreposage des déchets radioactifs générés. Les expériences mises en place n’ont pas été discutées avec les populations concernées et coûtent très cher. Un débat s’impose sur l’avenir de ces territoires. Une partie des populations concernées préfèreraient une relocalisation complète des villages évacués.
Enfin, presque tous les 54 réacteurs nucléaires japonais sont arrêtés. Il n’y a plus d’autorité de sûreté crédible et les élus locaux s’aooposent au redémarrage des réacteurs. Fin avril 2012, 100% du parc sera arrêté. Quelle énergie pour aujourd’hui et demain ? La décision est difficile à prendre. Le gouvernement a clairement annoncé vouloir se passer de l’énergie nucléaire à terme, mais n’arrive pas à décider l’arrêt définitif du surgénérateur Monju (en panne depuis 1995) et de l’usine de retraitement qui n’a jamais fonctionné. La dimension militaire de ces technologies rend la décision plus difficile à prendre…

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