3 thoughts on “Ian Kington

  1. shinichi Post author

    Nicolas Anelka effectuant une quenelle après un but marqué contre West Ham, le 28 décembre. (Photo Ian Kington. AFP)

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  2. shinichi Post author

    Nicolas Anelka, le geste de trop

    par Grégory Schneider

    En célébrant, samedi, un but avec le salut de Dieudonné, le footballeur continue à jouer perso et rebelle.

    http://www.liberation.fr/sports/2013/12/29/nicolas-anelka-le-geste-de-trop_969592

    La «quenelle» de Dieudonné a eu un certain succès auprès de la fine fleur du sport français. Par le passé, les basketteurs Boris Diaw et Tony Parker, l’international de foot Mamadou Sakho (lire aussi page 16) et le champion olympique de judo Teddy Riner ont été photographiés accomplissant ce geste avec Dieudonné, le plus souvent en marge d’un de ses spectacles, dans une loge ou backstage. Mais aucun n’avait assumé jusqu’ici la portée politique du geste, Sakho affirmant même s’être «fait piéger».

    La quenelle réalisée samedi par Nicolas Anelka, 34 ans, après le premier de ses deux buts inscrits pour le club de West Bromwich Albion contre West Ham (3-3), est donc une première. L’attaquant aurait pu plaider l’inconscience euphorique : son dernier but, le 25 août 2012, avait été inscrit dans le championnat chinois, autant dire nulle part. Mais à froid, Anelka en a remis quelques couches, évoquant via son compte Twitter (858 000 abonnés) une «spéciale dédicace à [son] ami Dieudonné», puis publiant une photo d’Obama dans une pose pouvant évoquer la quenelle. Et fermant le ban, hier : «Je ne suis ni antisémite ni raciste et j’assume totalement mon geste. Je demande aux gens de ne pas se faire duper par les médias. Ce sont eux qui créent l’amalgame et la polémique sans savoir ce que signifie vraiment ce geste.» Selon lui, «signification de quenelle : antisystème. Je ne sais pas ce que le mot religion vient faire dans cette histoire !» La fédé anglaise a ouvert une enquête, et Anelka encourt une lourde sanction – cinq matchs de suspension au minimum pour un geste discriminatoire.

    Timide. Le goût de la provocation de l’attaquant remonte à loin, bien avant le «va te faire enculer, toi et ton système de merde» lâché au sélectionneur Raymond Domenech à la mi-temps du France-Mexique (0-2) du 17 juin 2010 en Afrique du Sud – Anelka avait été exclu de la sélection le surlendemain. On a découvert en revanche samedi son appétence pour l’actualité politique française. A moins que ses liens avec Dieudonné soient assez serrés, ce qui projette un éclairage cru sur ses relations.

    Tous ceux qui l’ont rencontré racontent la même chose : un type timide et discret, embarrassé sur les bords quand on évoque devant lui ses frasques passées, mais totalement indépendant d’esprit, et cherchant le contre-pied en toute chose. Thierry Henry, qui l’a côtoyé lors de ses années de formation à l’INF Clairefontaine, racontait : «Quand tu es jeune, on t’explique que le foot est un sport collectif. Mais c’est faux. Tu es toujours tout seul. Nico, il a compris ça dès le premier matin.»

    Prosélytisme. Cela a parfois valu à ce fils de fonctionnaires la reconnaissance de ses pairs. Soucieux de capter l’essentiel du pognon généré par ses transferts (onze à ce jour), il s’est souvent fait représenter par des proches plutôt que par des agents. Il l’a payé en jouant pour des équipes sous-dimensionnées (Bolton, Fenerbahçe). Certains coachs ont été intrigués par son détachement permanent, comme Avram Grant à Chelsea : «Anelka est un joueur extraordinaire : la puissance, la vitesse… Par contre, il se fiche complètement de perdre le match ou de le gagner.»

    Il a laissé cette même image chez les Bleus, où son influence fut jugée assez trouble. Durant l’Euro 2008, en Suisse, ce musulman de confession s’est laissé aller à faire du prosélytisme auprès de jeunes coéquipiers, notamment lorsque certains joueurs furent rejoints par leurs compagnes. S’il ne fut pas de la grève du bus de Knysna en 2010 – ayant été exclu la veille (ce qui avait déclenché la grève) -, Nicolas Anelka est soupçonné d’avoir laissé sur la table de nuit d’au moins un équipier le mode d’emploi des avanies à venir (la grève du match, transformée ensuite en simple grève de l’entraînement). L’un de ceux qui étaient présents dans le bus : «Franchement, on n’avait pas mesuré la toxicité d’Anelka dans la vie du groupe sur une longue période.»

    Samedi, il aura suffi de quelques secondes. «Bravo à Anelka pour sa quenelle !! Magnifique !! Et merci pour ton soutien !!!» a tweeté Dieudonné, soutenant que «la quenelle n’est pas un signe nazi ou antisémite». La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, y a vu «une provocation choquante et écœurante», estimant qu’il n’y a «pas de place pour l’antisémitisme et l’incitation à la haine sur un terrain de foot».

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  3. shinichi Post author

    Anelka, une quenelle à 3,6 millions d’euros

    AFP

    http://www.liberation.fr/sports/2014/01/20/anelka-une-quenelle-a-36-millions-d-euros_974216

    Le sponsor maillot de West Bromwich Albion (première division anglaise), Zoopla, a annoncé lundi qu’il mettrait un terme à son contrat avec le club à la fin de la saison, après la quenelle controversée réalisée par Nicolas Anelka, pour célébrer un but marqué contre West Ham, fin décembre.

    «Zoopla a réexaminé sa position ces dernières semaines à la lumière des actions de l’attaquant Nicolas Anelka lors du match contre West Ham pendant la période de Noël et a décidé de se concentrer sur d’autres activités marketing à la fin de cette saison», indique la société d’annonces immobilières dans un communiqué. D’une durée de deux ans, le contrat de sponsoring entre le club et cette société, possédée en partie par l’homme d’affaires Alex Chesterman, s’élève à trois millions de livres (3,6 millions d’euros) selon les médias britanniques.

    En pleine affaire Dieudonné, Anelka, 34 ans, avait déclenché une tempête médiatique en effectuant cette quenelle, geste antisémite popularisé par le polémiste − un bras tendu vers le bas, l’autre bras replié touchant l’épaule. Le footballeur s’était défendu en évoquant un geste antisystème, comme beaucoup des «pratiquants» de la quenelle.

    L’attaquant risque une suspension de cinq matchs si la Fédération anglaise (FA), qui a ouvert une enquête, le juge coupable de discrimination.

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