3 thoughts on “Denis Huisman

  1. shinichi Post author

    Denis Huisman (fondateur de l’EFAP) : un demi-siècle de formation à la com’

    EducPros.fr

    http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/denis-huisman-fondateur-de-lefap-un-demi-siecle-de-formation-a-la-com.html

    huisman-denis


    Philosophe de formation et homme au parcours très médiatisé, Denis Huisman, 82 ans, est le fondateur de l’École française des attachés de presse (EFAP). À l’occasion des 50 ans de l’institution, portrait d’un homme aux multiples facettes qui s’offre l’Olympia, le 13 septembre 2011, pour fêter le jubilé de son bébé.

    Elégant et affable, Denis Huisman reçoit dans son vaste bureau de la rue Pierre-Charron, siège de l’EFAP dans le VIIIe arrondissement. Derrière sa table de travail à l’ordre impeccable, une photo en noir et blanc le montre avec François Mitterrand qui lui remet une décoration. Sur le mur opposé, une grande toile figure un homme distingué représenté dans le cadre mondain d’un vernissage. Il s’agit du père de Denis Huisman, Georges, secrétaire général de la présidence de la République, puis directeur général des Beaux-Arts (1934-1944) qui contribuera à la création du Festival de Cannes en 1939.

    Le pédagogue
    Au mitan des années 50, Denis Huisman dirige plusieurs « boîtes à bac » à Paris comme le Centre universitaire d’enseignement supérieur (CUDES) ou l’IDES (Institut d’études supérieures). Le jeune licencié en philo de la Sorbonne met en pratique une approche très pragmatique de la pédagogie. « Sans fausse modestie, j’étais un bon prof qui se souciait prioritairement de la réussite de ses élèves. La plupart de mes collègues voulaient transmettre leur passion aux premiers de la classe. Mais les élèves les plus brillants n’ont pas besoin de pédagogie. Moi, mon but, était de faire réussir le bac aux élèves moyens ! » « Denis ne se reconnaît pas dans une approche élitiste : son souci principal est de faire réussir tout le monde », renchérit l’actuel directeur général du groupe, Serge Le Strat. « Quitte à proposer de rembourser les familles en cas d’échec au bac… » Plus tard, comme patron de l’EFAP, Denis Huisman expérimentera l’usage de la vidéo dans l’enseignement. Les étudiants passaient des entretiens d’embauche fictifs qui étaient filmés puis soumis à leur critique.

    Le philosophe

    Denis Huisman s’est fait connaître du grand public comme auteur d’un manuel à succès. Sorti confidentiellement en 1956, son manuel de philo coécrit avec André Vergez fera l’objet de plusieurs rééditions et se vendra au final à plus de cinq millions d’exemplaires. Des milliers de futurs bacheliers bûcheront « Le Vergez et Huisman ». Au total, la bibliographie du fondateur de l’EFAP est riche de plusieurs dizaines d’ouvrages de philosophie générale, d’histoire de la pensée, d’esthétique et de communication. En 1959, comme le raconte son biographe Jean Mauduit (1), il publiera le premier manuel d’éducation sexuelle à destination des enfants… qui fera un flop éditorial. Trop avant-gardiste ?

    Le chef d’entreprise

    Il lance l’EFAP, au départ de façon confidentielle, en octobre 1961. Une annonce dans le magazine Elle attire plus de 500 candidatures. Le public visé est celui des fils et filles de bonne famille recalés au bac qui ne souhaitent pas se lancer dans des études longues. « L’établissement a vu le jour comme une école de la seconde chance », analyse aujourd’hui Serge Le Strat. Longtemps, l’EFAP s’est d’ailleurs traîné une réputation « d’école des fils et filles à papa », bénéficiant d’un générique d’intervenants digne du Bottin mondain : de Yves Lacoste à Léon Zitrone, de Jean-Pierre Raffarin à Michèle Cotta… Denis Huisman récuse l’image de « mondanités et petits fours » toujours attachée aux relations publiques. Il conçoit plutôt ce secteur comme « de la philosophie appliquée ». « La connaissance d’autrui est un aspect fondamental de la philo », insiste t-il.

    L’homme de réseau

    Par le biais de son frère Jean-Claude, le jeune directeur de l’EFAP rencontre André Hurtel, le président de l’Union nationale des attachés de presse (UNAP) qui lui assura un soutien de la profession. Ce dernier lui ouvre son carnet d’adresses, et l’EFAP peut ainsi bénéficier des interventions de professionnels salariés chez General Motors, Kodak ou la SNCF. L’enseignement sera très pratique, avec autant de semaines de stages que de cours. Ce réseau d’entreprises, complété aujourd’hui d’un réseau de 13.500 anciens élèves, constitue toujours, en 2011, la grande force des écoles EFAP. Pour la petite histoire, l’école a failli s’appeler l’ENAP… Idée non retenue car trop référencée à l’ENA. Un choix qui, a posteriori, se révèle judicieux : l’ENAP est aujourd’hui le nom de l’École nationale de l’administration pénitentiaire…

    (1) Denis Huisman, une faim si dévorante. Jean Mauduit, éditions Jean Picollec, 2009.

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  2. shinichi Post author

    Denis Huisman

    http://www.babelio.com/auteur/Denis-Huisman/13808

    Nationalité : France

    Né(e) à : Paris , le 13/04/1929

    “Philosophe entrepreneur”, Denis Huisman est un personnage atypique. Avec un manuel de philo vendu à des millions d’exemplaires (le ” Vergez et Huisman “), les ABC du Bac, qu’il a fondés et dirigés pendant quarante-cinq ans, et des dizaines d’autres titres, il a connu des succès éclatants.

    Mais il a surtout lancé des Établissements d’enseignement supérieur d’un nouveau genre comme l’EFAP (l’École française des attachés de presse) ou VICART (l’Institut supérieur des carrières artistiques) qui ont formé et placé des milliers de diplômés en France et à l’étranger, notamment à New York, Tokyo ou Lisbonne.

    Sa vie est plus riche encore: marié quatre fois, père de huit enfants, après une enfance passée sous les lambris de la République au Palais de l’Élysée et au Sénat – son père Georges Huisman, était un grand commis de l’État-, il a connu la tragédie de l’Occupation pendant laquelle sa famille a été persécutée.

    Homme de son temps et même visionnaire, il a été le premier à créer des émissions de philosophie pour TF1, et a consacré son existence à rendre à la culture les couleurs de la vie et de la modernité.

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