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Durant plusieurs mois l’an dernier, la Chine a enregistré des teneurs en particules fines correspondant à des dizaines, voire des centaines de fois, celles observées en Europe de l’Ouest ou aux Etats-Unis. Plus de 800 millions de personnes ont été touchées par ce fléau et le nombre d’affections pulmonaires a explosé dans le pays.

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  1. shinichi Post author

    Le mystère du smog géant chinois est élucidé

    Une équipe de chercheurs internationaux, menée par des Suisses, a réussi à déterminer les causes de ce smog surnommé «Airpokalypse» ou «Airmaggedon»qui a assombri le ciel et les poumons des habitants de plusieurs mégapoles chinoises.

    http://www.tdg.ch/monde/Le-mystere-du-smog-geant-chinois-est-elucide/story/21340846

    CHINA POLLUTION

    Les autorités chinoises ont réagi en lançant un plan d’action visant à réduire de 25% d’ici 2017 les teneurs en particules fines par rapport à celles de 2012. Il leur est désormais possible de mieux cibler les domaines dans lesquels des interventions sont le plus utiles, s’est réjoui mercredi l’Institut Paul Scherrer (PSI) dans un communiqué.

    Aérosols secondaires pointés du doigt

    Dans un article publié par la revue Nature, le chercheur du PSI André Prévôt et ses confrères chinois, américains, allemands et italiens dévoilent les résultats d’une vaste série de mesures. L’équipe arrive à la conclusion que 30 à 77% des particules fines proviennent d’aérosols secondaires, qui se constituent dans l’air à partir de substances gazeuses.

    A l’inverse d’autres éléments tels que la suie, ces substances ne se transforment en particules fines que lors d’un processus chimique qui prend place dans l’atmosphère. Les plus importantes d’entre elles sont le dioxyde de soufre issu de la combustion de charbon, l’oxyde d’azote lié au trafic et aux centrales énergétiques, l’ammoniaque, ainsi que des composés organiques volatils se formant lors de la combustion du charbon, de la biomasse ou de carburants.

    Au vu de leurs observations, les chercheurs recommandent de limiter drastiquement la production des substances incriminées. Et renvoient à un succès récent: le taux de dioxyde de soufre s’est contracté depuis 2006 grâce aux nouvelles techniques de désulfurisation des gaz d’échappement émanant des centrales énergétiques.

    Des techniques de mesure innovantes

    A l’inverse, les valeurs d’oxyde d’azote continuent à croître en raison de l’utilisation accrue de carburants. Les auteurs de l’étude déplorent aussi que les règles encadrant les émissions nocives soient trop souples ou peu mises en pratique. André Prévôt et ses confrères estiment qu’il serait particulièrement important d’agir au niveau des composés organiques volatils, qui représentent 18 à 33% des particules fines mesurées.

    Leurs émissions pourraient par exemple être réduites grâce à des chauffages à charbon et des fours à bois plus efficients, ou encore en serrant la vis au niveau des règlementations sur les véhicules. Une grande partie de ces composés organiques volatils, qui présentent des risques pour le système cardiovasculaire, sont libérés par les très populaires chauffages à charbon, mais aussi par des métaux lourds tels que le plomb.

    Pour les besoins de leurs travaux, les scientifiques ont eu recours à plusieurs nouvelles techniques de mesure. Une méthode élaborée au PSI, basée sur le spectromètre de masse, a permis de mesurer des particules fines faisant moins de 2,5 micromètres. Une équipe de l’Université de Berne a pour sa part testé l’utilisation du radiocarbone afin de différencier les éléments fossiles et non fossiles.

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