Israël était appelé à rendre des comptes devant le Conseil des droits de l’homme dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU). Son siège est resté vide. Depuis mars 2012, L’Etat hébreu boycotte cette instance.
La rupture a été consommée lorsque le Conseil des droits de l’homme a lancé la première mission d’enquête internationale indépendante sur les conséquences de la colonisation en «territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est». S’estimant trop souvent pris pour cible et déplorant «la politisation» de cette enceinte, Israël s’en est éloigné.
A Genève, Israël boycotte les droits de l’homme
par Alain Jourdan
L’Etat hébreu ne s’est pas soumis hier à l’examen périodique universel. Les diplomates devront encore essayer de le convaincre.
Tribune de Genève
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/geneve-israel-boycotte-droits-homme/story/29277008
Israël était appelé, mardi, à rendre des comptes devant le Conseil des droits de l’homme dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU). Son siège est resté vide. Depuis mars 2012, L’Etat hébreu boycotte cette instance.
La rupture a été consommée lorsque le Conseil des droits de l’homme a lancé la première mission d’enquête internationale indépendante sur les conséquences de la colonisation en «territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est». S’estimant trop souvent pris pour cible et déplorant «la politisation» de cette enceinte, Israël s’en est éloigné.
Nouvelle tentative en automne
Depuis des mois, Européens, Américains et Suisses essaient de convaincre Israël de revenir et de se soumettre à l’EPU. Il en va de la crédibilité du Conseil. Mardi, au terme de longues discussions, ses membres ont voté une résolution qui reporte cet examen à la session d’automne. Ce qui laisse quelques mois de plus aux diplomates pour essayer de ramener les Israéliens autour de la table.
Tout le monde a adhéré à cette solution. Même s’il y voit un «précédent malsain», l’ambassadeur du Pakistan s’y est rallié au nom de l’Organisation de la conférence islamiste. Les Américains et les Européens ont salué de leur côté l’adoption d’une résolution qui «préserve l’intégrité du mécanisme des droits de l’homme».