Annexes en ligne du livre
Les Classes sociales en Europe
Tableau des nouvelles inégalités sur le vieux continent
Cédric Hugrée – Etienne Penissat – Alexis Spire
Les classes populaires ne sont pas parties au paradis
Livre. Les trois sociologues du CNRS dressent, en utilisant une nouvelle nomenclature des catégories socioprofessionnelles, une cartographie très précise des différences de mode de vie des trois classes sociales sur notre Vieux Continent.
Livre. Ce n’est que récemment que les travaux d’économistes comme Thomas Piketty, Emmanuel Saez et Camille Landais ont remis en question le dogme en vigueur sur la « disparition » des classes populaires au profit d’une vaste « classe moyenne ». Mais cette démonstration d’un creusement des différences ne concernait que les revenus. Le travail des trois sociologues du CNRS présenté ici y ajoute d’autres dimensions, en profitant de la récente (2016) adoption par Eurostat d’une nouvelle nomenclature des catégories socioprofessionnelles (CSP) qui permet désormais de classer toute la population européenne selon 42 CSP définies et harmonisées.
les auteurs concluent à l’existence de trois catégories sociales bien différenciées
Les auteurs sont ainsi revenus à la base de ce qui a défini au XIXe siècle la notion de « classe » : la profession exercée. En croisant chaque CSP avec les résultats des études européennes décrivant les revenus et leur structure, mais aussi les conditions de travail, le logement, l’équipement du foyer, les loisirs, la consommation culturelle, l’état de santé, le niveau scolaire, les auteurs détectent des similitudes d’existence sociale entre certaines professions qui leur permet de conclure à l’existence de trois catégories sociales bien différenciées, rappelant de « vieux » souvenirs : des classes supérieures (19 % de la population européenne), des classes moyennes (38 %) et des classes populaires (43 %) – ces dernières étant donc loin d’être l’espèce en voie d’extinction que l’on se complaît à décrire.
Annexes en ligne du livre
Les Classes sociales en Europe
Tableau des nouvelles inégalités sur le vieux continent
Cédric Hugrée – Etienne Penissat – Alexis Spire
https://agone.org/fic/3099/annexes_classes-sociales-ue.pdf
Les classes populaires ne sont pas parties au paradis
Livre. Les trois sociologues du CNRS dressent, en utilisant une nouvelle nomenclature des catégories socioprofessionnelles, une cartographie très précise des différences de mode de vie des trois classes sociales sur notre Vieux Continent.
par Antoine Reverchon
http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/29/les-classes-populaires-ne-sont-pas-parties-au-paradis_5235556_3232.html
Livre. Ce n’est que récemment que les travaux d’économistes comme Thomas Piketty, Emmanuel Saez et Camille Landais ont remis en question le dogme en vigueur sur la « disparition » des classes populaires au profit d’une vaste « classe moyenne ». Mais cette démonstration d’un creusement des différences ne concernait que les revenus. Le travail des trois sociologues du CNRS présenté ici y ajoute d’autres dimensions, en profitant de la récente (2016) adoption par Eurostat d’une nouvelle nomenclature des catégories socioprofessionnelles (CSP) qui permet désormais de classer toute la population européenne selon 42 CSP définies et harmonisées.
les auteurs concluent à l’existence de trois catégories sociales bien différenciées
Les auteurs sont ainsi revenus à la base de ce qui a défini au XIXe siècle la notion de « classe » : la profession exercée. En croisant chaque CSP avec les résultats des études européennes décrivant les revenus et leur structure, mais aussi les conditions de travail, le logement, l’équipement du foyer, les loisirs, la consommation culturelle, l’état de santé, le niveau scolaire, les auteurs détectent des similitudes d’existence sociale entre certaines professions qui leur permet de conclure à l’existence de trois catégories sociales bien différenciées, rappelant de « vieux » souvenirs : des classes supérieures (19 % de la population européenne), des classes moyennes (38 %) et des classes populaires (43 %) – ces dernières étant donc loin d’être l’espèce en voie d’extinction que l’on se complaît à décrire.