C’est cela que je voudrais : peindre la lumière, la lumière pure, seule, sans objet. Je voudrais la saisir sur les vieux murs, ou bien dans les étincelles de la mer, ou encore sur la carlingue d’aluminium d’un avion très haut dans le ciel. Je voudrais la prendre, comme une pensée absolue qui vibrerait éternellement dans l’éther. La seule monnaie que je voudrais avoir : les étincelles blanches, sur la mer.
Jean-Marie Gustave Le Clézio
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