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Contrairement à ce que l’on entend souvent, ce n’est pas une crise de l’économie que nous vivons aujourd’hui. Mais une crise du système néolibéral. Ce n’est pas un phénomène extérieur qui a provoqué la crise des subprimes en 2008, mais la logique propre à ce système, lancé dans une course en avant de plus en plus folle, qui a conduit à proposer des crédits à des populations de plus en plus vulnérables, malgré les avertissements répétés contre les risques de formation de bulles immobilières. Le dépérissement de ce système demandera du temps. Trop d’intérêts sont en jeu, et vous avez pu constater qu’après quelques ajustements tout a repris comme avant. Les crises, de plus en plus violentes, se reproduiront. Et ceux qui ont pâti du système seront les principales victimes de son effondrement. Mais celui-ci ne se produira que si un nouveau système est en mesure de prendre la place.