Serge Morand

生物多様性が増大すれば病原体も増すが、減少すればエピデミックが増える
創発性の疾病の数は、絶滅の危機にさらされている哺乳類や鳥類の種の数と比例する。他方で、動物媒介感染症の数は森林面積の大きさと反比例する。つまりその数は、森林面積が減少すれば増加する。言い換えると、動物由来感染症や動物の媒介による疾病のエピデミックは、生物多様性の消失と結びついているということであり、消滅の危機にさらされている野生種の数や森林の密度によって推し量ることができる。要約すると、生物多様性が増せば病原体は増えるけれども、生物多様性が減少すれば感染症エピデミックは増えるということだ。

3 thoughts on “Serge Morand

  1. shinichi Post author

    Notre santé et la biodiversité

    de Gilles Pipien, Serge Morand

    Parasitisme, pathologies animales, résistance aux antibiotiques, danger des perturbateurs endocriniens, baisse de la fertilité masculine… : les exemples se multiplient autour de nous pour souligner la relation étroite qui existe entre notre santé et notre environnement naturel.
    Comment vivons-nous avec le vivant ? En quoi la biodiversité rend-elle aux humains des services inestimables ? Quels sont les effets de sa dégradation sur notre santé ?
    Aujourd’hui, on associe trop souvent la faune sauvage à des maladies comme le chikungunya, le paludisme ou la grippe aviaire. Et on brandit le spectre de maladies émergentes ou importées. Pourtant, c’est en détruisant les écosystèmes, en perturbant le fonctionnement du vivant, en diminuant la biodiversité que nous mettons notre santé en danger. Et c’est en renouant avec la nature que nous pourrons la préserver, comme le montrent par exemple les bienfaits des espaces verts et des jardins thérapeutiques. La santé du vivant, c’est notre santé !
    Il est donc urgent d’agir et nous devons tous nous mobiliser, État, mais aussi citoyens, chercheurs, collectivités territoriales, etc.

    Reply
  2. shinichi Post author

    La prochaine peste: Une histoire globale des maladies infectieuses

    de Serge Morand

    Craintes et parfois diabolisées, les maladies infectieuses font pourtant partie intégrante de l’histoire de l’humanité. L’homme est en effet l’espèce animale la plus parasitée sur terre, étant l’hôte de plus de mille parasites et pathogènes. La majorité d’entre eux sont d’origine animale, et beaucoup sont partagés avec les animaux sauvages ou domestiques.
    S’appuyant sur les dernières avancées scientifiques, cet essai propose un panorama inédit des relations évolutives entre les hommes et les primates non humains, mais aussi des relations écologiques que nous entretenons avec les autres animaux, par le biais de la chasse et de la domestication. Si ces relations sont à l’origine du parasitage des humains, on oublie trop souvent que nous pouvons aussi transmettre des maladies aux animaux.
    Les émergences ou réémergences actuelles de maladies infectieuses comme Ebola, Zika ou les grippes aviaires et porcines doivent être appréhendées à la fois dans le cadre historique de cette longue co-évolution et dans un cadre géographique global lié à la mondialisation des échanges. L’urgence est d’en tirer des leçons pour la gestion des crises sanitaires actuelles et futures.

    Reply
  3. shinichi Post author

    L’homme, la faune sauvage et la peste

    de Serge Morand

    Voilà plus de vingt ans que, chercheur, écologue de la santé, je me bats pour que nous prenions conscience de former un tout avec la nature. La préserver, c’est préserver notre humanité, et notre santé.
    Voilà plus de vingt ans que je me heurte à des murs du côté des sphères politique et scientifique, toutes deux sourdes à mes alertes répétées contre les épidémies qui nous menacent.
    J’ai voulu m’éloigner du monde occidental, pour retrouver l’authenticité d’une nature longtemps préservée en Asie du Sud-Est… Mais là encore, la modernité devenue folle m’a rattrapé !
    Pour satisfaire nos marchés dévorateurs, ces pays se sont eux aussi lancés dans une course destructrice au productivisme, à la déforestation, aux pesticides.
    Comme je le prédisais, les hommes ont fini par créer les conditions d’émergence d’une nouvelle peste : le coronavirus.
    Et qui accusons-nous ? Les animaux sauvages ! La chauvesouris ! Le pangolin !
    Mais qui a poussé la chauve-souris, réservoir de virus, à quitter sa forêt pour venir souiller nos productions agricoles et répandre la peste moderne ?
    Nous.
    Il est temps d’en finir avec le massacre de la faune sauvage, et de renouer avec notre vraie nature.

    Reply

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *