Jacques Drillon

Le livre n’a pas attendu d’être numérique pour exister. C’était un objet parfait. L’industrie et le marketing mondialisé en ont décidé autrement. Déjà, dès 1995, avec le cédérom, les ventes d’encyclopédies sur papier s’étaient écroulées. Les revues scientifiques, pourtant chères, ont suivi avec Internet. Et voilà qu’Amazon a annoncé qu’en mai dernier la vente de livres numériques avait dépassé aux USA celle de livres papier (dont la vente a progressé aussi). L’affirmation est invérifiable, mais suffit à raviver les charbons ardents sous les pieds des éditeurs et des libraires.

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