Marie-Violette Bernard

Google comptait bien caresser ses utilisateurs dans le sens du poil. C’est raté : son dispositif pour faire valoir le “droit à l’oubli numérique” – la possibilité de supprimer du moteur de recherches des informations personnelles – fait déjà des mécontents. Le géant américain a mis en ligne, fin mai, un formulaire qui permet à l’internaute de signaler une page qu’il souhaiterait voir effacée. Quelque 70 000 demandes ont déjà été effectuées. Cette semaine, première application : certains articles des sites britanniques du Guardian, de la BBC et du Daily Mail ont été supprimés de l’index européen du moteur de recherche. Les éditeurs en ligne dénoncent le manque d’efficacité et de justesse de la procédure. Quelles sont selon eux les faiblesses de ce droit au retrait de liens “compromettants” ?

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