Genève, le 14 octobre 2014. Nouvel Hôtel de Police. La vidéoprotection devient réalité dans le quartier des Pâquis. Présentation de la centrale et de ses différentes caméras, dont une thermique.Photo: Laurent Guiraud.
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Les caméras de surveillance livrent leurs premiers effets
par Sophie Roselli
Les rues étaient plutôt calmes dans la nuit de jeudi à vendredi dans le quartier surveillé désormais par 23 caméras.
«Vous avez remarqué?» Un groupe de dix ou douze jeunes hommes balaient du regard la rue De-Monthoux, sans quitter leur bout de trottoir peu éclairé. «Il y a moins de monde ici. Depuis deux jours, les gens ont bougé.» Le premier effet des caméras de surveillance? Cette impression est en tout cas partagée par de nombreuses personnes que la Tribune de Genève a rencontrées dans la nuit de jeudi à vendredi, autour de minuit. Première prise de température dans les rues réputées chaudes des Pâquis.
Ils ont vu les caméras. Ils ont lu la presse. Mais ils aimeraient bien en savoir plus sur les 23 appareils mis en service mercredi dans plusieurs rues du quartier. «Comment ça marche?» questionne d’emblée l’un des jeunes du groupe, qui parlent ouvertement de deal.
«C’est calme ce soir»
Craignent-ils cette surveillance 24 h sur 24? «On ne sait pas comment la police va utiliser les caméras», réagit l’un d’eux. Ce garçon de Guinée Conakry jure ne pas voler, payer même ses trajets en transports publics, en nous montrant son abonnement TPG, et affirme dans la foulée se sentir plus en sécurité sous les yeux électroniques. «Il y a toujours de la violence ici. On nous menace parce qu’on n’a pas de papiers. Il y a des bandes qui nous attaquent parfois. Alors si c’est filmé, tant mieux.»
Genève, le 14 octobre 2014. Nouvel Hôtel de Police. La vidéoprotection devient réalité dans le quartier des Pâquis. Présentation de la centrale et de ses différentes caméras, dont une thermique.Photo: Laurent Guiraud.
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Les caméras de surveillance livrent leurs premiers effets
par Sophie Roselli
Les rues étaient plutôt calmes dans la nuit de jeudi à vendredi dans le quartier surveillé désormais par 23 caméras.
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/cameras-surveillance-livrent-premiers-effets/story/13731221
«Vous avez remarqué?» Un groupe de dix ou douze jeunes hommes balaient du regard la rue De-Monthoux, sans quitter leur bout de trottoir peu éclairé. «Il y a moins de monde ici. Depuis deux jours, les gens ont bougé.» Le premier effet des caméras de surveillance? Cette impression est en tout cas partagée par de nombreuses personnes que la Tribune de Genève a rencontrées dans la nuit de jeudi à vendredi, autour de minuit. Première prise de température dans les rues réputées chaudes des Pâquis.
Ils ont vu les caméras. Ils ont lu la presse. Mais ils aimeraient bien en savoir plus sur les 23 appareils mis en service mercredi dans plusieurs rues du quartier. «Comment ça marche?» questionne d’emblée l’un des jeunes du groupe, qui parlent ouvertement de deal.
«C’est calme ce soir»
Craignent-ils cette surveillance 24 h sur 24? «On ne sait pas comment la police va utiliser les caméras», réagit l’un d’eux. Ce garçon de Guinée Conakry jure ne pas voler, payer même ses trajets en transports publics, en nous montrant son abonnement TPG, et affirme dans la foulée se sentir plus en sécurité sous les yeux électroniques. «Il y a toujours de la violence ici. On nous menace parce qu’on n’a pas de papiers. Il y a des bandes qui nous attaquent parfois. Alors si c’est filmé, tant mieux.»
Le dessin du 18 octobre 2014
par Herrmann
http://www.tdg.ch/geneve/herrmann/galeries.html?id=49421
Pâquis : premiers effets des caméras de surveillance.
(sk)
警察に24時間見張られていることが問題にならず、それどころか、そのことを歓迎する人が多いという。
監視されていると感じるか、守られていると感じるかは、人それぞれだけれど、それでも24時間、監視カメラを通して警察に見張られているというのは、気持ちのいいものではない。