Avivah Wittenberg-Cox

With children departing into their own journeys and ever-longer lives stretching out ahead, more mature adults are leaping, unconventionally and aspirationally, at a last chance at love.
Most of the existing literature discourages them. The dominant mantra of books, counsellors and media is that ‘staying together’ is the superior, admirable choice. They insist that romantic dreams of great sex and soul mates are the Disney-esque yearnings of the naively immature. This book argues the contrary. Great relationships are not only attainable; they are a natural and admirable goal for ageing humans.

2 thoughts on “Avivah Wittenberg-Cox

  1. shinichi Post author

    Late Love: Mating in Maturity

    by Avivah Wittenberg-Cox

    http://late-love.co/book/

    Many women, and a minority of men, are deciding that ‘adequate’ marriages are inadequate. They are driving an explosion of ‘grey’ divorce and remarriage in the over-50s. With children departing into their own journeys and ever-longer lives stretching out ahead, more mature adults are leaping, unconventionally and aspirationally, at a last chance at love.

    Most of the existing literature discourages them. The dominant mantra of books, counsellors and media is that ‘staying together’ is the superior, admirable choice. They insist that romantic dreams of great sex and soul mates are the Disney-esque yearnings of the naively immature.

    This book argues the contrary. Great relationships are not only attainable; they are a natural and admirable goal for ageing humans. And if your current mate isn’t interested in working with you to craft an ever-deeper and finer partnership, then it may be your mate that requires changing – not your dreams.

    As a gender expert, Avivah Wittenberg-Cox frames her reflections in the context of an unprecedented, millennial shift in gender relations. As women’s educational, social and economic empowerment increases, they continue to demand more for the world – and from it. This is true both at home and at work. Settling for anything less than mutually supportive, seductive and stretching relationships is so yesterday.

    As the number of late leavers and lovers swells, their thirst for more is redefining what relationships look like in a greying, gender-balanced world.

    And it looks pretty good.

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  2. shinichi Post author

    « De plus en plus d’histoires d’amour démarrent à l’âge de la retraite »

    Avec l’allongement de la durée de la vie, il n’est plus rare de réorganiser sa vie amoureuse après 50 ans, et de trouver un nouvel équilibre dans ses relations amicales et affectives.

    propos recueillis par Annie Kahn

    https://www.lemonde.fr/festival/article/2018/07/02/de-plus-en-plus-d-histoires-d-amour-demarrent-a-l-age-de-la-retraite_5324289_4415198.html

    Avivah Wittenberg-Cox, consultante et militante de la première heure pour la mixité en entreprise, décrypte l’évolution des mœurs des quinquagénaires et au-delà. Elle interviendra lors du débat « Aimer, travailler, bien vivre, jusqu’à pas d’âge » au Monde festival le 7 octobre.

    Dans votre livre Late love. Et si le meilleur était à venir ? (éd. Eyrolles, à partir du 13 septembre 2018), vous montrez à quel point ce que l’on avait coutume d’appeler « le troisième âge » est devenu une nouvelle étape épanouissante, sur le plan amoureux. Est-ce un vœu ou avez-vous des preuves ?

    Avivah Wittenberg-Cox : Les statistiques le prouvent. Et mon expérience personnelle aussi ! Après avoir choisi de divorcer à l’âge de 49 ans, je vis à nouveau avec un homme dont je suis pleinement amoureuse ! L’allongement de la durée de la vie reconfigure tout le voyage. Désormais, la vie des quinquagénaires et au-delà présente de nombreux points communs avec celle des jeunes adultes, aux alentours de la vingtaine, qui se marient de plus en plus tard.

    A 20 ans comme à 50 et plus, on n’a pas encore ou on n’a plus d’enfant à charge, on apprend, on voyage, on devient entrepreneur, on se met en couple. Plusieurs études montrent que les gens divorcent de plus en plus lorsqu’ils atteignent l’âge de la retraite, mais qu’ils se marient aussi de plus en plus à cet âge, ou vivent en couple. Et ce phénomène gagne les plus âgés. Selon l’Institut national des statistiques britannique, le nombre de personnes vivant seules au-delà de 70 ans décroît, alors que le nombre de divorces à 60 ans et plus a augmenté de 85 % entre 1990 et 2012 en Angleterre et au Pays de Galles, selon l’International Longevity Center.

    Quelle est la situation des femmes en particulier ?

    C’est une tendance que l’on observe en particulier dans la population des femmes baby-boomers, qui ont toujours travaillé, sont habituées à prendre des décisions. En vieillissant, elles réorganisent leur vie en nouant des relations amoureuses ou des amitiés tardives. Cette évolution est due aussi à la commercialisation de la pilule contraceptive, qui a complètement changé les règles du jeu pour les femmes, les rendant infiniment plus libres, financièrement indépendantes, contrôlant leur corps.

    En 2014, le nombre de femmes de plus de 70 ans vivant seules après un divorce, une séparation ou parce qu’elles sont veuves, en Angleterre et au Pays de Galles, a baissé de 5 % par rapport à l’année précédente. Et le nombre de personnes de cette tranche d’âge vivant en couple a doublé en sept ans. Les économistes ont d’ailleurs montré que la « courbe du bonheur », qui commence à baisser à l’âge de 20 ans, remonte à partir de la cinquantaine.

    Cette tendance n’est-elle pas spécifique aux femmes des catégories sociales dites « supérieures », qui ont les moyens d’être indépendantes ?

    Certes, il faut suffisamment d’argent pour reprendre son indépendance. Mais les femmes sont souvent prêtes à avoir moins d’argent, si c’est le prix à payer pour retrouver ce grand plaisir d’être indépendante. Les économistes, qui lient en général situation financière et bonheur, ne comprennent d’ailleurs pas que le bien-être des femmes augmente après leur divorce, alors qu’elles sont moins à l’aise financièrement. Mais c’est ainsi.

    Et du côté des hommes ?

    Avec l’âge, certains hommes se comportent plus intelligemment, de façon plus mature, et se libèrent des codes de la masculinité qui les enchaînent, pour devenir plus en lien avec leur humanité pleine et entière, y compris la part féminine de leur personnalité. Cela en fait de délicieux compagnons pour les femmes matures. Ensemble, ces couples peuvent faire fi de tous les stéréotypes de genres, de tous les rôles imposés, et ainsi laisser leur vraie nature s’épanouir, parfois pour la première fois de leur vie.

    Quelles seront les prochaines étapes ?

    Dans les contes de fées, les femmes âgées sont des sorcières maléfiques. Les femmes vont devenir des sorcières puissantes, bénéfiques, sûres d’elles ! La féministe américaine Gloria Steinem dit que les hommes commencent leur vie en étant rebelles et deviennent plus sages avec l’âge. Alors que les femmes démarrent dans la vie en étant sages et deviennent rebelles.

    Attention messieurs, préparez-vous ! Chacun peut apprendre en sortant de sa zone de confort, quel que soit son sexe. Les femmes ont appris beaucoup en sortant du foyer pour aller travailler. Jusqu’à présent, on n’offrait pas aux garçons l’option de devenir émotionnellement intelligents. Les hommes peuvent gagner un nouveau pouvoir en investissant la maison, l’intimité, l’émotion, en devenant plus humains. Les deux chemins vont évoluer, pour le bien de tous.

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