Les couples français

  • Les couples durent de moins en moins longtemps. Pour les Français, et plus encore les Françaises, les conséquences sont importantes.
  • Les unions qui durent longtemps sont également de moins en moins nombreuses.
  • Moins de cinq ans après une séparation (à un âge de 25 à 50 ans), la moitié des personnes cohabitent de nouveau en couple.
  • Le nombre d’enfants qui subissent la séparation de leurs parents augmente.
  • Après la séparation de leurs parents, 75% des enfants vivent chez leur mère, 17% en résidence alternée et 8% chez leur père.
  • Sur les 798 948 naissances enregistrées cette année là, 662 043 enfants portent uniquement le nom du père. Seuls 50 689 enfants portent le nom de la mère. Parmi eux, la plupart des enfants portant le nom maternel sont nés hors mariage soit 49 864.

2 thoughts on “Les couples français

  1. shinichi Post author

    Divorce et rupture: portrait-robot de la France qui se sépare

    En 15 ans, le nombre de ruptures a bondi de 63%. Et avec lui, le nombre de familles recomposées et monoparentales. Quelle est la probabilité que votre couple dure? Réponse avec l’Insee.

    L’EXPRESS

    le 16/12/2015

    https://www.lexpress.fr/societe/divorce-et-rupture-portrait-robot-de-la-france-qui-se-separe_1746376.html#:~:text=Cinq%20ans%20apr%C3%A8s%20le%20d%C3%A9but,35%20ans%20de%20vie%20commune.

    Les couples durent de moins en moins longtemps. Pour les Français, et plus encore les Françaises, les conséquences sont importantes, comme le montre l’étude de l’Insee sur les couples et les familles publiée ce mercredi, qui porte principalement sur des données de 2011.

    Le nombre de ruptures explose

    Dans les années 1993-1996, il y avait chaque année 155 000 séparations de couples en moyenne. Quinze ans plus tard, dans les années 2009-2012, le nombre des séparations est de 253 000 par an. Ce qui représente une augmentation de 63%. Fin 2013, une personne sur trois âgée de 26 à 65 ans vivant en couple a déjà vécu une séparation.

    Les unions qui durent longtemps sont également de moins en moins nombreuses. Dans les années 80, 70% des personnes âgées de 20 à 31 ans se mettant en couple vivaient au moins 15 ans ensemble. Dans les années 90, la proportion est descendue à 65%. Cinq ans après le début de la cohabitation, 20% des couples sont séparés. Au bout de dix ans, 27%. 50% des unions n’iront pas au-delà de 35 ans de vie commune. D’après les estimations de l’Insee, 40% des personnes nées entre 1978 et 1987 et ayant déjà vécu en couple ont eu une première union qui a duré moins de dix ans, contre 16 % de celles qui sont nées entre 1948 et 1957.

    Qui a le plus de risques de se séparer?

    Les plus diplômés. Ils forment leur première union plus tard, mais vivent en moyenne plus de relations de couple au cours dans leur vie.

    Les jeunes couples. La probabilité de rompre est la plus élevée lors des deux premières années de la cohabitation.

    Les couples en union libre. À durée de vie commune identique, les couples mariés ou pacsés ont 60% de risques en moins de se séparer.

    Les couples avec de grands enfants. Le fait d’avoir un enfant de moins de 5 ans divise le risque de rupture par deux.

    Les personnes dont les parents se sont séparés avant leurs 18 ans. La probabilité de rompre est de 65% plus élevée pour les femmes et de 72% plus élevée pour les hommes

    Les personnes qui se mettent en couple tôt. Un temps de non-cohabitation plus long avant de s’installer diminue le risque de rupture. Et les personnes qui se sont installées ensemble après l’âge de 30 ans présentent un risque de rupture 36 % plus faible que celles qui ont cohabité avant l’âge de 20 ans.

    Combien de temps faut-il pour s’installer avec quelqu’un d’autre?

    Moins de cinq ans après une séparation (à un âge de 25 à 50 ans), la moitié des personnes cohabitent de nouveau en couple. Les hommes sont plus rapides (57% contre 46 % des femmes). Mais près d’une personne sur trois ne se réinstallera avec personne dans les quinze années qui suivent.

    Qui a le plus de chances de se remettre en ménage? Les personnes jeunes (c’est surtout vrai pour les femmes), celles qui sont à l’origine de la rupture, celles qui n’ont pas d’enfant mineur (surtout chez les femmes). Il est également plus fréquent de reformer une union sans habiter ensemble: cinq ans après une séparation, la proportion monte à 71% des hommes et 67 % des femmes.

    En cas de séparation, le revenu baisse

    Hommes et femmes perdent financièrement à se séparer. La perte de niveau de vie directement imputable à la rupture est de l’ordre de 20 % pour les femmes et de 3 % pour les hommes. Après divorce ou rupture de Pacs en 2009, le niveau de vie des femmes étudié par l’Insee a baissé de 14,5% en moyenne entre 2008 et 2010. Pour les hommes, il était plus élevé en moyenne de 3,5 %.

    Et quand il y a des enfants?

    Le nombre d’enfants qui subissent la séparation de leurs parents augmente. Le nombre de mineurs impliqués est passé en moyenne de 145 000 par an à 191 000 par an entre 2009 et 2012, par rapport à la période 1993-1996. En 2009, près de 60% des 130 000 divorces ont impliqué au moins un enfant mineur.

    Après la séparation de leurs parents, 75% des enfants vivent chez leur mère, 17% en résidence alternée et 8% chez leur père, ce qui correspond globalement aux choix des parents. En moyenne, 83% des parents parviennent à un accord sur le mode de résidence. Les enfants sont alors amenés à vivre dans des familles monoparentales ou recomposées.

    Les familles recomposées

    Le nombre de familles recomposées a augmenté de 13% depuis 1999. Elles représentent 9,3% des familles avec au moins un enfant mineur, soit 723 000. 11% des enfants vivent dans des familles recomposées, qui comptent en moyenne 2,2 enfants.

    Comme la garde revient plus souvent aux femmes, et que les hommes reforment un couple plus rapidement que les femmes, les trois quarts des beaux-parents sont en fait des beaux-pères.

    Les familles monoparentales

    En 2011, en métropole, deux familles avec enfant(s) mineur(s) sur dix sont des familles monoparentales. Dans les DOM, cela concerne 42% des familles. Le nombre de familles monoparentales (1,6 million en 2011) a fortement augmenté ces dernières années (+31% vs 1999). Si bien qu’en 2011, 18% des enfants vivaient dans une famille monoparentale.

    En moyenne, une famille monoparentale le reste pendant six ans. Une période difficile, puisque le taux de pauvreté de ces familles est très supérieur à celui des couples avec enfants : 40%, contre 14% en 2011. Une fois encore, ce sont les femmes qui sont le plus touchées. Seules 15% de ces familles ont un homme à leur tête. Celles qui sont le moins diplômées sont particulièrement fragiles: elles sont deux fois plus souvent en famille monoparentale, et y restent aussi plus longtemps.

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  2. shinichi Post author

    Comment justifier sa filiation lorsque l’enfant ne porte pas le nom de la mère ?

    Ainsi l’étude démontre que sur les 798 948 naissances enregistrées cette année là, 662 043 enfants portent uniquement le nom du père. Seuls 50 689 enfants portent le nom de la mère. Parmi eux, la plupart des enfants portant le nom maternel sont nés hors mariage soit 49 864.

    https://carnet.leparisien.fr/actualites/carnet-pratique/naissance/comment-justifier-sa-filiation-lorsque-lenfant-ne-porte-pas-le-nom-de-la-mere-2212/

    L’Insee, en 2015, a mené une étude sur l’origine des noms de famille transmis aux enfants nés dans le mariage et hors mariage.
    Ainsi l’étude démontre que sur les 798 948 naissances enregistrées cette année-là, 662 043 enfants portent uniquement le nom du père. Seuls 50 689 enfants portent le nom de la mère. Parmi eux, la plupart des enfants portant le nom maternel sont nés hors mariage soit 49 864.

    Quelles sont les raisons qui poussent les mères à donner leur nom de famille à leurs enfants, notamment lorsqu’ils naissent hors mariage ? Pourquoi doivent-elles justifier leur filiation ? Comment procéder ?

    Dans quels cas devez-vous justifier votre filiation ?

    Votre enfant est sous votre autorité parentale jusqu’à sa majorité. Cela signifie que vous êtes la personne en mesure de prendre des décisions importantes pour lui. Les parents, selon la loi française, ont une obligation d’entretien et de protection envers leur progéniture. Aussi, ils ont une obligation d’éducation et de gestion du patrimoine. Cette autorité parentale est automatiquement transmise à la mère dès la naissance et la délivrance de l’acte de naissance. Le père, quant à lui, doit reconnaître son enfant avant son premier anniversaire pour pouvoir exercer cette autorité. A noter que cette reconnaissance n’a besoin d’être réalisée que pour les naissances hors mariage.
    Ainsi, les parents doivent prendre des décisions :

    • Médicales ;
    • Administratives ;
    • Educatives.

    Lorsque la mère ou le père n’a pas le même nom que l’enfant, mineur, il doit justifier son identité, sa filiation. Cela lui permet d‘aller chercher son enfant à la crèche/l’école, d’aller chez le médecin avec lui, de l’hospitaliser, de lui ouvrir un compte bancaire, etc. Ces actes du quotidien peuvent devenir bloquants lorsque, par exemple, une mère ne porte pas le nom de son enfant. Si elle doit aller le chercher à la garderie le soir, elle doit prouver au personnel qu’elle est bien la mère. Sans quoi, l’enfant ne pourra partir avec elle, par mesure de sécurité et de protection. Il en est de même si elle souhaite faire faire sa première carte d’identité. Le responsable légal doit accompagner l’enfant et prouver son identité en présentant notamment le livret de famille.

    Comment prouver sa filiation ?

    Il existe plusieurs moyens de prouver sa filiation avec son enfant. Ainsi, il s’agit de présenter des documents officiels sur lesquels votre nom apparaît, celui de votre enfant également mais aussi le lien qui vous unit.
    Ces informations sont inscrites sur les documents suivants :

    • L’acte de naissance de votre enfant (le nom de chaque parent est identifié) ;
    • Le document présentant l’acte de reconnaissance (du père s’il doit justifier la filiation mais aussi de la mère avant la naissance) ;
    • L’acte de notoriété constatant la possession d’état : vous n’êtes pas le père biologique de l’enfant mais l’état français admet une filiation (de cœur, un investissement dans la vie de l’enfant, son éducation, son quotidien…) ;
    • Le livret de famille.

    D’une manière générale, le livret de famille est le document le plus simple à présenter car vous le possédez à domicile et ce dernier n’a pas de date de péremption. Pensez également à ajouter votre pièce d’identité ainsi que celle de votre enfant pour justifier votre filiation.

    Choisir le nom de famille de l’enfant à la naissance

    La transmission du nom de famille du père à la naissance de l’enfant est vieille comme le monde. Toutefois, cette tradition évolue.

    L’état civil donnera un nom de famille à votre enfant selon plusieurs critères.

    • Votre bébé est né dans le mariage :
      • Il aura le nom de famille du père. La filiation paternelle est directement établie par présomption de paternité.
      • Il peut avoir le nom de famille de la mère ou des deux parents si les deux époux en font la demande.
    • Votre bébé est né hors mariage :
      • Il porte le nom de famille de la mère : si le père reconnaît son enfant après avoir déclaré sa naissance.
      • Son nom de famille sera celui du père, de la mère ou des deux parents : si telle est la décision prise conjointement par les deux parents et que la reconnaissance de l’enfant est effectuée en même temps ou avant la déclaration de naissance.

    Christiane Taubira, en 2013, a tenté de faire voter un amendement autour de l’état civil des bébés. Celui-ci visait à accoler les deux noms de famille obligatoirement à la naissance d’un enfant. Ce projet avait pour ambition d’éviter à un parent ou l’autre parent de justifier continuellement sa filiation. Ce projet sera rejeté au profit d’une possibilité de donner les deux noms à un enfant dont les parents seraient en désaccord. L’ordre alphabétique primerait alors.

    Désormais, il est possible d’indiquer sur l’état civil le nom de la mère et celui du père dans les noms d’usage de l’enfant, ce qui facilite alors les démarches pour chaque parent.

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