Caresse légère (Yves Le Guern)

Un peu de ton parfum, légère caresse
Si douce à mes sens, me fait subir ta loi.
Ô combien j’aime à me biottir contre toi,
Sentir ta tête, qui fugace, me presse.

Sensation exquise de t’avoir un moment
Rien qu’à moi et oublier tous ces moments
Où je ne t’ai pas. Si seulement ce poème
Pouvait, pure magie, faire que tu m’aimes.

Et surtout ton regard, si vivant et si doux,
Qui me laisse hagard, comme vidé de tout,
Qui m’illumine, m’assassine et me mine
Me brûle et me tue, quand tu me le destines.

Jaime, enfin, la couleur ambrée de ta peau,
Dans la belle lumiére de l’automne,
Sa douceur que je devine et qui m’étonne
Et que jaimerai caresser sans repos.

Mais les poèmes ne font pas de merveille,
Les mots, méme, ne font aucunement la loi.
Et je ne peux que répéter dans mes veilles :
«Ô que ce doit étre bon d’étre aimé de toi. »

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